Deux Licenciés néo-aquitains en Chine aux championnats du monde de drone racing

Killian Rousseau, Périgord Air Model (24), junior doublement médaillé d’or 2019 au championnat de France de Drone Racing et Drone Racing juniors à Quessoy (22), vice-champion de France senior et champion de France junior 2018, vainqueur de la World Cup Drone Racing en 2018. Lors du championnat du monde 2019, à Shenzhen, en Chine, il avait terminé 8e junior et 4e par équipe.

Julien Giordana, FPV Racing Club Atlantique (17). Ce senior, domicilié dans les Alpes-Maritimes (06), avait terminé 6e au
championnat de France de Drone Racing 2019.

Les autres coéquipiers :

Tristan Goin, Rotorclub (95). Ce junior, domicilié dans le Cher (18), compte à son palmarès un titre de vice-champion de
France junior 2019 et une médaille d’or au championnat de France junior 2019.
Fabien Collobert, G FPV Racing (35). Ce junior a notamment remporté la médaille de bronze au championnat de France de
Drone Racing juniors 2019.
Julien Giordana, FPV Racing Club

Les objectifs des équipes

Le potentiel collectif est manifestement très prometteur. C’est la plus haute marche du podium qui sera dans le viseur de l’équipe tricolore. La préparation de tous les équipiers a été minutieuse et appliquée, avec une participation, depuis plusieurs mois, à de nombreuses compétitions nationales et internationales, sous l’égide la Fédération Française d’AéroModélisme, de la FAI (Fédération Aéronautique Internationale) ou, encore, à des courses privées.

Individuellement, le jeune Killian Rousseau concentre un fort potentiel, et se positionne en leader de cette équipe, bien qu'il en soit le plus jeune. Ce dernier termine en effet une saison presque sans faute en remportant la majorité des courses auxquelles il a participé. Son expérience du championnat du monde 2018, en Chine également, sera bénéfique pour les autres pilotes de cette équipe, qui ont également réalisé une belle saison 2019 et sont prêts à défendre les couleurs de la France pour cette compétition d’envergure.

« Si le potentiel est là, et que nous partons avec la meilleure équipe actuelle, rien n'est gagné par avance, surtout dans ce type de course», souligne Frédéric Theurel, chef d’équipe. «Nous l'avons vu l'an dernier lorsque Killian s’est retrouvé éliminé suite à une collision avec un autre pilote, alors qu'il avait dominé toutes les manches de qualification. »

La discipline

Née en 2013 d’un groupe de pilotes passionnés du vol en immersion à Argonay, à quelques kilomètres au nord d’Annecy, cette nouvelle discipline s’est répandue via les médias sociaux après la diffusion de quelques vidéos de courses dans les bois. L’activité principale est la course de multi rotors (Tri, quadri ou hexamoteur) que l’on pilote en immersion, c’est-à-dire avec une paire de lunettes vidéo ou face à un écran. La machine est équipée d’une petite caméra reliée à un émetteur. Le signal est capté par le récepteur raccordé ou situé dans les lunettes. On pilote donc comme si l’on était dans la machine.

Le circuit est tracé en champ libre, ponctué de virages et de lignes droites, comme un circuit de formule 1. Le tracé est jalonné de flammes, de portes (« airgates ») à franchir et de repères au milieu de la route. Il peut y avoir d’autres types d’obstacles à franchir sur le parcours.

Les courses s’effectuent seul ou à plusieurs. La règlementation actuelle permet de voler en France jusqu’à quatre en même temps sans que les retours vidéo soient perturbés. Le but étant le même que dans toutes les courses… franchir la ligne d’arrivée le premier.

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